Des affrontements ont éclaté entre des détenus et les forces de l’ordre au camp pénal de Bouaké, le mercredi 12 février 2025, entre 12 h et 16 h. La situation a inquiété les habitants des environs.
Le procureur du tribunal de Bouaké, Yéo Abel Nangbélé, a tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas d’une tentative d’évasion, mais d’une protestation contre une fouille menée par l’administration pénitentiaire.
« Des objets interdits comme des armes blanches et des comprimés circulent en prison. Pour lutter contre ce phénomène, des fouilles ont été renforcées. Une première a eu lieu le mardi 11 février et devait continuer ce mercredi, mais des détenus ont refusé de s’y soumettre, ce qui a entraîné des troubles », a-t-il expliqué.
Les forces de sécurité ont utilisé du gaz lacrymogène pendant une quarantaine de minutes pour calmer la situation. Certains détenus ont tenté d’escalader les murs, mais l’intervention a permis de reprendre le contrôle.
Le procureur a assuré que l’incident n’a pas eu de graves conséquences. « Tout est sous contrôle. Seules deux personnes ont été légèrement blessées et recevront les soins nécessaires. Il n’y a eu ni évasion ni perte en vies humaines », a-t-il déclaré.