Mercredi soir, un groupe armé de 24 personnes a attaqué le palais présidentiel à N’Djamena. L’intervention des forces de sécurité a permis de neutraliser les assaillants. Le bilan est lourd : 19 morts, dont 18 parmi les membres du commando, et un garde présidentiel tué. Trois autres gardes ont été blessés.
Six assaillants ont été capturés vivants et sont actuellement interrogés par les forces de l’ordre. Selon les premiers éléments de l’enquête, ils parlent arabe, mais leur origine n’a pas encore été révélée.
Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement, a rassuré la population en affirmant que la situation est sous contrôle. « Cette tentative de déstabilisation a été stoppée rapidement », a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
Le président Mahamat Idriss Déby Itno se trouvait dans le palais au moment de l’attaque, mais il a été mis en sécurité sans incident. Les autorités prévoient de renforcer les mesures de sécurité autour des sites sensibles de la capitale pour prévenir toute nouvelle attaque.
Les enquêtes se poursuivent pour identifier les commanditaires de cette opération et comprendre leurs motivations. Une cellule de crise a été mise en place pour assurer la sécurité des habitants et coordonner les recherches.