L’opposition maintient la pression à l’approche de la présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire, suite aux lourdes condamnations des manifestants arrêtés lors de la marche interdite du 11 octobre, organisée par le PDCI et le PPA-CI.
Condamnations sévères et situation judiciaire :
- Au tribunal de Dabou, 24 manifestants ont été jugés coupables et ont écopé de 36 mois de prison ferme.
- À Abidjan, sur les 85 prévenus, 32 ont été jugés : 26 ont été condamnés à 36 mois de prison ferme, deux femmes âgées à 36 mois avec sursis, et 4 ont été relaxés. Le jugement des 53 autres est reporté au 22 octobre 2025.
- L’avocat de l’opposition, Me Jean-Chrysostome Blessy (Secrétaire exécutif du PDCI-RDA chargé des questions judiciaires), a confirmé ces peines.
Bilan des arrestations divergent :
- Le ministère de l’Intérieur avait initialement fait état de 237 interpellations à Abidjan et 18 à Dabou.
- Le procureur de la République d’Abidjan, Oumar Braman Koné, a ensuite précisé que près de 700 personnes avaient été appréhendées à Abidjan et dans d’autres villes.
Réactions et perspectives :
- Malgré la répression, le Front commun de l’opposition a appelé à une nouvelle mobilisation le 18 octobre.
- Amnesty International a exhorté les autorités ivoiriennes à cesser la répression des manifestations pacifiques, dénonçant des interdictions arbitraires et des arrestations massives. L’ONG a réclamé la libération immédiate de toute personne détenue pour avoir exercé pacifiquement ses droits humains.

















