Face à la pression des opérateurs télécoms, la Commission Nigériane des Communications (NCC) a approuvé une augmentation de 50% des tarifs des services de télécommunications, après plusieurs mois de revendications des entreprises du secteur. Cette décision, bien que jugée nécessaire pour maintenir la viabilité des opérateurs, suscite des inquiétudes quant à ses effets sur le pouvoir d’achat des Nigérians, en particulier les plus vulnérables.
Les opérateurs ont justifié cette hausse par plusieurs facteurs économiques défavorables. Parmi ceux-ci, la dépréciation continue du naira, qui a rendu plus coûteuse l’importation des équipements nécessaires au bon fonctionnement des réseaux. À cela s’ajoute l’augmentation du prix du carburant, particulièrement le diesel, qui est essentiel au fonctionnement des infrastructures telles que les tours de téléphonie mobile. La montée en flèche de l’inflation a également aggravé la situation, alourdissant les charges des opérateurs.
Dans un effort pour limiter l’impact sur les consommateurs, la NCC a décidé d’instaurer un plafond à cette hausse tarifaire, afin de ne pas trop pénaliser les foyers nigérians.