Condamné à 24 mois de prison ce 8 avril, Ghislain Assy fait face à deux chefs d’accusation liés à ses activités syndicales.
La condamnation de Ghislain Assy, enseignant syndicaliste ivoirien, est tombée ce mardi 8 avril 2025. Il écope de 24 mois de prison ferme pour coalition d’agents publics et entrave au bon fonctionnement des services publics.
Arrêté dans la nuit du 2 au 3 avril 2025 à son domicile, à la veille d’une grève des enseignants, Ghislain Assy a comparu dans un procès jugé tendu. Très engagé dans la défense des droits des enseignants, il devient une figure centrale de débats politiques et syndicaux en cours.
Une arrestation survenue avant une grève nationale
L’arrestation de Ghislain Dugarry Assy s’est déroulée dans un contexte de forte mobilisation du corps enseignant. Le syndicaliste a été interpellé à son domicile, la veille du lancement officiel d’une grève nationale des enseignants.
Les autorités judiciaires lui reprochent d’avoir coordonné des actions collectives susceptibles de perturber les services publics, en particulier dans le secteur de l’éducation. Il lui est aussi reproché d’avoir incité à la désobéissance professionnelle.
Un procès suivi de près par les milieux syndicaux
Le procès s’est tenu dans une atmosphère tendue, marquée par une forte présence médiatique et une mobilisation des syndicats d’enseignants. Deux chefs d’accusation ont été retenus : coalition d’agents publics et entrave au fonctionnement du service public.
Des figures politiques, comme le député Assalé Tiémoko, ont réagi publiquement à la condamnation. Ce dernier a annoncé que l’avocat de Ghislain Assy interjettera appel dès ce mercredi.