Amnesty International exprime sa préoccupation après l’incarcération d’Assy Ghislain, accusé d’entrave au service public en Côte d’Ivoire.
Amnesty International s’alarme de la détention d’Assy Ghislain, cadre syndical du Mouvement des Enseignants pour la Dynamique de la Dignité (MEDD). L’organisation estime que les charges retenues contre lui posent un problème au regard des droits constitutionnels.
Selon les informations disponibles, Assy Ghislain a été placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour coalition d’agents publics et entrave au fonctionnement des services publics de l’État.
Amnesty dénonce une atteinte aux libertés syndicales
Amnesty International considère que la privation de liberté d’Assy Ghislain constitue une atteinte au droit de revendiquer. Pour l’ONG, « le droit de revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail est un droit constitutionnel ».
L’organisation appelle les autorités ivoiriennes à respecter les engagements du pays en matière de libertés syndicales. Elle souligne que l’expression des revendications sociales ne devrait pas mener à des poursuites judiciaires.
Un cadre syndical au cœur des tensions sociales
Assy Ghislain est Secrétaire à la Communication du MEDD, un syndicat actif dans le secteur de l’éducation. Son engagement dans les luttes syndicales pour de meilleures conditions de travail est bien connu au sein de la communauté enseignante.
Sa mise en détention intervient dans un contexte où les mouvements sociaux se multiplient, notamment dans le secteur public. Cette affaire relance le débat sur la liberté d’expression et d’organisation syndicale en Côte d’Ivoire.