Les mini-bus communément appelés gbaka sont en grève depuis ce matin, provoquant un véritable chaos sur l’axe Bassam-Abidjan. Les passagers, habitués à ces véhicules pour se rendre à leurs occupations quotidiennes, se retrouvent bloqués et doivent chercher des alternatives pour se déplacer.
Les chauffeurs de gbaka ont décidé de cesser le travail en raison de l’augmentation incessante des syndicats de transporteurs, qui leur imposent des taxes à chaque point de contrôle. « Nous sommes asphyxiés par ces frais à chaque intersection. À la fin de la journée, une grande partie de nos gains disparaît dans ces taxes », se plaint un chauffeur de gbaka.
Face à cette situation, certains conducteurs qui refusaient de se joindre à la grève ont été contraints de vider leurs véhicules en cours de route, forçant ainsi leurs passagers à trouver d’autres moyens pour terminer leur trajet. Cette situation a conduit de nombreux usagers à marcher de longues distances ou à emprunter d’autres moyens de transport, causant une grande frustration et de nombreux retards.