Le vendredi 13 septembre 2024, Jean-Jacques Wondo un ressortissant belge a été condamné à mort à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Cette décision, qui a également concerné 36 autres personnes a provoqué une réaction diplomatique intense de la part de la Belgique.
Depuis cette condamnation la Belgique exprime son mécontentement bien que cette réaction n’ait pas été rendue publique de manière officielle. Jean-Jacques Wondo, expert militaire et ancien collaborateur de l’Agence nationale de renseignements (ANR) de RDC, a été jugé comme étant le « concepteur » et « auteur intellectuel » d’un coup d’État manqué, selon la justice militaire congolaise.
En réponse à cette situation, le ministère belge des Affaires étrangères a maintenu une position officielle de non-ingérence dans le respect de la souveraineté congolaise. Cependant, la famille de Wondo avait déjà sollicité l’intervention du président congolais Félix Tshisekedi avant la condamnation. Suite au verdict, la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a exprimé ses préoccupations à son homologue congolaise Thérèse Kayikwamba Wagner.
L’Union européenne a également critiqué la décision, qualifiant le verdict de « recul de l’État de droit ». La Belgique, tout en rappelant son opposition à la peine de mort, dénonce le manque de preuves substantielles présentées durant le procès et reproche à la justice congolaise de ne pas avoir respecté le droit à la défense de Wondo.
Francia kone.