En réponse aux critiques d’Amnesty International, le gouvernement ivoirien a défendu, le 17 octobre 2025, sa décision d’interdire les manifestations de l’opposition à Abidjan avant l’élection présidentielle.
Le ministère de la Justice justifie cette restriction par un arrêté préfectoral du 10 octobre, nécessaire pour la « sécurité nationale » et l’ordre public, selon la loi. L’Exécutif a notamment reproché aux manifestations d’avoir un caractère « subversif », visant à perturber le scrutin.
Il a également taclé l’opposition pour ne pas avoir contesté l’interdiction devant le Conseil d’État, tout en assurant que les manifestants arrêtés ont bénéficié de leurs droits.

















