Des fonctionnaires du MENA voient leurs salaires amputés malgré leur non-participation à la grève d’avril 2025. Le ministère invite à fournir des preuves pour régulariser la situation.
La grève des enseignants ivoiriens d’avril 2025, qui a secoué le secteur de l’Éducation, a laissé place à de nouvelles préoccupations. Bien que la contestation se soit essoufflée, des erreurs de paie continuent d’affecter certains agents, notamment ceux du Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (MENA). Ces fonctionnaires affirment avoir vu leurs salaires du mois d’avril injustement amputés, bien qu’ils n’aient pas observé le mouvement de grève.
Le Ministère de l’Éducation Nationale, conscient de la situation, a réagi en émettant une note officielle le 28 avril 2025. Dans ce document adressé aux Directeurs Régionaux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, le MENA reconnaît avoir reçu des plaintes concernant des ponctions salariales affectant des agents « n’ayant aucunement participé à la grève du 3 au 9 avril 2025 ». Cette situation a conduit à une décision de régularisation afin de corriger ces erreurs administratives.
Pour obtenir la régularisation de leur salaire, les agents concernés sont invités à fournir des preuves tangibles de leur présence durant la période de grève. La Direction des Ressources Humaines (DRH) demande la soumission de documents justificatifs tels que la photocopie de la page du cahier de textes, du cahier d’appels ou du cahier journal. Cette démarche vise à éviter toute confusion et permettre aux fonctionnaires de prouver leur activité pendant la grève, garantissant ainsi le rétablissement de leurs droits.