Le commissariat de Doropo a été attaqué par des jeunes accusant un sergent de police d’entretenir une relation avec la petite épouse du grand imam, affirme Linfodrome.
Le mardi 25 février 2025, une violente attaque a eu lieu au commissariat de police de Doropo, une ville située dans le nord-est de la Côte d’Ivoire. Les jeunes de la localité, en colère, accusaient un sergent de police stagiaire d’avoir une relation intime avec la petite épouse du grand imam de la ville. Cet incident a provoqué des affrontements violents et des dégâts matériels considérables.
Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulaient à Doropo concernant une relation entre le sergent de police stagiaire, identifié sous le nom de CN, et la petite épouse du grand imam de la ville. Pour vérifier ces informations, un groupe de jeunes a décidé de suivre l’épouse du grand imam.
Le mardi soir, ils l’ont vue entrer au domicile du sergent de police, confirmant ainsi leurs soupçons. En colère, la foule s’est rapidement regroupée devant la maison du policier pour exprimer son mécontentement. Ses collègues sont intervenus pour sécuriser le sergent et l’exfiltrer de la situation.
La colère des jeunes ne s’est pas apaisée après l’exfiltration du sergent. Ils se sont rendus au commissariat de police, exigeant des explications. Les forces de police ont tenté de négocier, mais la tension monte rapidement. Le commandant de la brigade est également intervenu pour calmer la foule, mais des projectiles ont été lancés en direction du commissariat, blessant le commissaire Soré Mahamadou au visage.
Les manifestants ont ensuite détruit plusieurs motos de police et endommagé le portail du commissariat. Face à l’escalade des violences, les autorités ont sollicité le soutien de la gendarmerie pour rétablir l’ordre. Après plusieurs heures de confrontation, sept personnes ont été interpellées.
Malgré les informations erronées diffusées sur les réseaux sociaux, il a été confirmé que le commissariat n’a pas été incendié, bien que des dommages matériels ont été enregistrés. Pour apaiser la situation, une délégation de Bouna est intervenue le jeudi 27 février. Après des discussions avec les autorités locales et les dirigeants communautaires, la tension a diminué de manière significative.
K.A