Le football camerounais est en ébullition alors que les Lions Indomptables se préparent pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Le choix du stade pour le match Cameroun-Namibie du 7 septembre a déclenché une vive controverse.
La Fédération camerounaise de football (Fecafoot), dirigée par Samuel Eto’o, a opté pour le stade de Douala-Japoma, une décision qui a surpris beaucoup, car elle a été prise sans consulter le ministre des Sports, Narcisse Mouellé Kombi, qui avait des réserves en raison des conditions météorologiques et préférait le stade de Yaoundé.
L’affaire a pris une autre dimension lorsque Marc Brys, le sélectionneur de l’équipe nationale, a exprimé ses critiques à l’encontre de Samuel Eto’o lors d’une interview à un journal belge. Cette sortie médiatique a provoqué un choc au sein du football camerounais, surtout au sein de l’Association Camerounaise des Entraîneurs et Éducateurs de Football (ACEEF), qui n’a pas tardé à réagir.
Rigobert Song, ancien sélectionneur, a également pris la parole, demandant à Brys de se concentrer sur son rôle de sélectionneur. Ces événements ont créé des tensions entre la fédération et le ministère des Sports, remettant en question la cohésion au sein de l’équipe nationale.
Alors que certains continuent de soutenir Eto’o, d’autres commencent à douter de sa capacité à gérer la situation. Le climat autour des Lions Indomptables est de plus en plus tendu à l’approche des éliminatoires, et l’avenir de Marc Brys semble de plus en plus incertain, tout comme le leadership de Samuel Eto’o.
Le regard du public est désormais tourné vers la gestion de cette situation, qui pourrait avoir des conséquences majeures sur le parcours de l’équipe nationale.