Le ministre Amadou Coulibaly a relativisé l’impact de la coalition CAP-CI, estimant que seuls un ou deux partis y disposent d’une assise électorale significative.
La Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI) a été officiellement lancée le 10 mars 2025 par 25 partis d’opposition. Cependant, le gouvernement estime que son influence reste limitée.
Lors du Conseil des ministres du 12 mars 2025, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a relativisé l’impact de cette coalition, mettant en doute le poids électoral de plusieurs de ses membres.
La coalition CAP-CI réunit plusieurs figures majeures de l’opposition, dont le PDCI de Tidjane Thiam, le MGC de Simone Gbagbo, le FPI de Pascal Affi N’Guessan, le COJEP de Charles Blé Goudé et l’URD de Danielle Boni Claverie.
Malgré cette unité affichée, Amadou Coulibaly a souligné que la plupart des partis de la coalition n’ont qu’une présence marginale sur la scène politique. Selon lui, seuls un ou deux partis disposent de représentants élus dans les institutions locales et nationales.
Le porte-parole du gouvernement a adopté un ton sceptique quant à l’efficacité de cette coalition. « Dans cette coalition, si vous regardez bien, il y a un seul parti qui a, à la fois, des députés, des maires et des présidents de Conseils régionaux. Il y en a un deuxième qui a peut-être des députés, mais tout le reste est quasiment inexistant sur la scène sociopolitique ivoirienne », a-t-il déclaré.
Selon lui, bien que la formation de la CAP-CI soit une stratégie compréhensible, elle ne constitue pas une menace sérieuse pour le gouvernement en place.
En conclusion, l’opposition ivoirienne tente de se structurer en vue des prochaines échéances électorales, mais son impact effectif reste sujet à débat, notamment face à l’analyse du gouvernement.
K.A