La coalition « Cap Côte d’Ivoire », réunissant 15 partis d’opposition, a été lancée ce lundi pour préparer la présidentielle d’octobre 2025. Parmi ses membres figurent des formations influentes telles que le PDCI, le MGC, et le Cojep.
Ce rassemblement de poids politiques lourds marque une étape importante dans le paysage électoral ivoirien, où les réformes électorales sont au centre des préoccupations. La coalition entend jouer un rôle clé dans la défense d’un examen plus transparent et crédible.
L’objectif principal de cette nouvelle plateforme est de garantir des réformes électorales substantielles. Parmi les demandes formulées, figurent la révision de la liste électorale, un audit de celle-ci, et la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote. Ces mesures sont jugées essentielles par Dominique Traoré, vice-président du MGC, pour garantir un processus électoral transparent, sans violence et crédible.
L’initiative met l’accent sur l’importance de la réforme du système électoral pour s’assurer que la présidentielle 2025 se déroule dans des conditions optimales. Les partis réunis sous la bannière de « Cap Côte d’Ivoire » souhaitent que la transparence électorale soit au cœur du débat public.
Cependant, un point d’incertitude demeure : la question d’un candidat unique pour cette élection. Soumaïla Bredoumy, porte-parole du PDCI, a affirmé que cette question sera débattue au sein de la coalition. Aucune décision n’a encore été prise quant à la désignation d’un représentant unique. La question reste ouverte, avec des débats à venir au sein des partis membres.
Il est également important de noter l’absence du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, de cette coalition. Cette divergence stratégique a été mise en lumière par Sébastien Djédjé Dano, président exécutif du PPA-CI. Le PPA-CI poursuit en effet son propre appel à l’union de l’opposition, lancé par Laurent Gbagbo, et ne rejoint pas cette coalition d’opposition.
Malgré ces divergences, la formation du « Cap Côte d’Ivoire » marque un tournant dans le processus électoral ivoirien et un renforcement de l’opposition en vue de la présidentielle à venir.
K.A