À l’approche du Canadian Shield Tournament, prévu en juin 2025 au Canada, une décision d’Emerse Faé fait déjà couler beaucoup d’encre : l’absence d’Oumar Diakité dans la liste des joueurs convoqués.
Le sélectionneur national s’en est expliqué le 23 mai dernier lors d’une conférence de presse.
Transparence oblige, l’ex-milieu de terrain des Éléphants n’a éludé aucune question. Selon lui, la non-convocation de l’attaquant du Sturm Graz (Autriche) repose avant tout sur des critères de performance.
« La première raison, c’est un constat partagé : son rendement en club cette saison a été en deçà des attentes », a confié Faé aux médias.
Le technicien ivoirien pointe du doigt un manque de régularité et d’efficacité chez le jeune attaquant, estimant que ses prestations n’ont pas suffi pour prétendre à une place dans un secteur offensif aussi disputé.
« Il y a une forte concurrence à son poste. D’autres joueurs, très performants en club, méritent leur chance », a-t-il poursuivi.
Il faut dire que la ligne d’attaque ivoirienne regorge actuellement de talents en pleine forme. Des éléments comme Simon Adingra, Jérémie Boga ou encore Amad Diallo brillent dans leurs championnats respectifs, rendant les choix d’autant plus exigeants.
Dans cette optique, le Canadian Shield Tournament apparaît comme une plateforme idéale pour tester de nouveaux profils et préparer sereinement les qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Faé entend capitaliser sur cette dynamique en privilégiant les joueurs les plus en jambes.
Pour autant, l’écartement de Diakité ne scelle pas son sort en sélection. Le sélectionneur s’est montré ouvert à un éventuel retour, à condition que l’attaquant élève son niveau de jeu en club.
En définitive, Emerse Faé envoie un message fort : la porte de la sélection reste ouverte, mais seuls les plus méritants auront l’honneur de porter le maillot orange. Pour Oumar Diakité, l’heure est au sursaut.