Le climat s’échauffe entre les journalistes Assalé Tiémoko et Said Penda. Le directeur de L’Éléphant Déchaîné accuse son confrère camerounais d’avoir diffusé de faux documents à son encontre et lui donne jusqu’au 24 mars 2025 pour apporter des preuves, sous peine de poursuites judiciaires.
Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Assalé Tiémoko dénonce une « campagne de dénigrement » menée contre lui depuis plusieurs semaines par Said Penda, qu’il accuse d’avoir relayé un « faux grossier ». L’objet du litige serait une « procuration spéciale » que Said Penda assure authentique, mais que son adversaire rejette catégoriquement, affirmant détenir une preuve judiciaire de sa falsification.
« Celui qui se prétend grand investigateur n’a même pas perçu l’évidence : le simple contenu de cette soi-disant procuration suffit à prouver qu’il s’agit d’un faux », assène Assalé Tiémoko.
Le journaliste ivoirien exige de son confrère la preuve de l’authenticité du document avant le lundi 24 mars, soit dans un délai de 144 heures. Faute de quoi, il promet de déposer une plainte pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles, complicité de faux et usage de faux, entre autres accusations.
L’affaire met en lumière une rivalité exacerbée, marquée par des insultes et des attaques personnelles. Assalé Tiémoko reproche à Said Penda de l’avoir qualifié de « fasciste » et « xénophobe », tout en critiquant sa légitimité en Côte d’Ivoire.
À ce jour, Said Penda n’a pas encore répondu publiquement à cet ultimatum. L’issue de ce bras de fer médiatique reste donc en suspens.
K.A