L’affaire Komé Bakary, impliquant des falsifications de documents et des expropriations illégales à Cocody, suscite des réactions. La députée Naya Jarvis réclame une réponse plus ferme de l’État, selon les informations d’Afriksoir.
L’affaire Komé Bakary, qui secoue la commune d’Abidjan à Cocody, prend de l’ampleur, attirant l’attention des autorités et des citoyens. Des accusations graves ont été portées contre deux individus, Komé Bakary et Traoré Gnoumivié, pour leur implication dans un vaste réseau de falsification de documents administratifs et d’expropriation illégale de biens fonciers. La députée Naya Jarvis Zamblé, élue de Gohitafla, a pris la parole pour exiger une action plus ferme de l’État face à cette situation.
En effet, Komé Bakary et Traoré Gnoumivié sont accusés d’avoir orchestré des opérations frauduleuses dans le secteur foncier, un domaine particulièrement sensible en Côte d’Ivoire. Les deux individus, sous étroite surveillance selon les autorités, ont falsifié des documents officiels pour procéder à l’expropriation illégale de terrains appartenant à des citoyens ivoiriens.
Cette affaire a pris une tournure politique, avec l’appel de la députée Naya Jarvis à renforcer les actions gouvernementales. Elle a insisté sur le fait que l’État ne pouvait pas se contenter de simples mesures conservatoires, mais devait intervenir de manière plus décisive pour protéger les Ivoiriens.
Par ailleurs, Naya Jarvis a également mis en garde contre la dimension internationale de cette affaire, soulignant l’implication de non-nationaux et d’individus ayant obtenu frauduleusement la nationalité ivoirienne. Selon la députée, cette situation ne doit pas être tolérée, car elle menace la souveraineté nationale et l’intégrité du système foncier ivoirien.
En appelant à la restitution des terres aux victimes, elle a insisté sur le rôle de la justice dans ce dossier, pour rendre justice aux citoyens ayant été spoliés. Les premières actions de l’État sont saluées, mais l’élue appelle à une intensification des efforts pour garantir un avenir plus sûr pour les Ivoiriens.
K.A