En septembre dernier, 51 personnes ont été jugées en République Démocratique du Congo pour leur participation présumée à une tentative de coup d’État en mai. Lors de cet incident, des hommes armés avaient attaqué la résidence d’un ministre avant de se diriger vers les bureaux de la Présidence. Parmi les condamnés à mort figurent trois Américains, dont le fils du cerveau du coup, ainsi qu’un Belge, un Britannique et un Canadien, tous détenteurs de la nationalité congolaise.
Le procès en appel de 37 de ces condamnés à mort s’est ouvert le jeudi devant la cour militaire de Kinshasa. Tous, sauf un, ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs, d’attentat et de terrorisme.
À la suite du verdict initial, une organisation congolaise de défense des droits humains avait exhorté les autorités à transformer les peines de mort en prison à vie. Le sort des condamnés est désormais entre les mains de la cour militaire, qui réexamine les peines prononcées.
Francia kone