Ce mercredi 18 décembre 2024, la Cour suprême du Ghana a rejeté deux recours contre une loi anti-LGBT+ répressive adoptée par les députés fin février. Cette loi, qui limite sévèrement les droits de la communauté LGBT+ dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, entrera en vigueur après sa ratification par le président Nana Akufo-Addo.
Lors de l’annonce de la décision, Avril Lovelace-Johnson, présidente du panel des sept juges de la Cour suprême, a déclaré : « Il n’y a pas d’acte que la Cour suprême puisse annuler en vertu de sa compétence. » Selon cette nouvelle loi, les personnes se livrant à des activités LGBT+ risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement, et celles impliquées dans la « promotion » de l’homosexualité encourent des peines de prison allant de cinq à dix ans.
Francia kone.