Le parti Générations et Peuples Solidaires (GPS) dénonce l’exclusion de son président, Soro Guillaume, de la liste électorale provisoire en dépit des décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP).
La publication de la liste électorale provisoire du 17 mars 2025 suscite de vives réactions. Générations et Peuples Solidaires (GPS) constate avec indignation l’absence de son président, Soro Kigbafori Guillaume, en dépit des décisions juridiquement contraignantes de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP).
Dans un communiqué rendu public le mercredi 19 mars 2025, GPS dénonce une violation des droits civiques et une entrave à la démocratie en Côte d’Ivoire. Cette exclusion s’inscrit, selon le mouvement, dans une stratégie plus large d’élimination des opposants politiques avant l’élection présidentielle de 2025.
La CADHP a, par deux décisions rendues en 2020, exigé que l’État ivoirien « lève immédiatement tous les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu ». Ces arrêts imposaient la réintégration de l’ancien Premier ministre sur la liste électorale.
Pour GPS, l’absence de Soro Guillaume ainsi que celle d’autres personnalités politiques comme Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, est la preuve d’une volonté de restreindre le champ démocratique. En ne respectant pas les décisions de la CADHP, les autorités ivoiriennes bafouent, selon GPS, un engagement international et les principes de l’État de droit.
Face à cette exclusion, Guillaume Soro réaffirme son engagement contre l’injustice. « Ceux qui croient pouvoir m’écarter par des manœuvres administratives se méprennent », déclare-t-il. GPS appelle à une mobilisation citoyenne pour un scrutin inclusif et exhorte la communauté internationale à réagir.
En conséquence, GPS exige :
L’application immédiate des décisions de la CADHP et la réintégration de Soro Guillaume, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur la liste électorale.
La fin des manipulations judiciaires visant à exclure des opposants politiques.
La garantie d’un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques.
Le GPS conclut son communiqué en affirmant que « la Côte d’Ivoire appartient à son peuple » et qu’elle ne saurait être confisquée par une minorité dirigeante. L’organisation assure que la lutte pour des élections libres et transparentes se poursuivra sans relâche.
K.A