À Bouaké, capitale de la région de Gbêkê, les forces de l’ordre redoublent d’efforts pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
Cette vigilance, saluée par la population, semble toutefois insuffisante face à certains jeunes délinquants, communément appelés « microbes », qui profitent de la moindre absence de la police pour commettre leurs méfaits.
Dans la nuit du vendredi 31 octobre 2025, Coulibaly Papa, un élève de 17 ans en classe de 5? au lycée municipal Djibo Sounkalo, a été victime de ces bandes armées. Selon les proches, le jeune garçon, qui se trouvait devant son domicile dans le quartier Kôkô Aboliba, a aperçu un groupe d’adolescents armés de machettes. Tenter de se mettre à l’abri dans sa cour ne l’a pas protégé : à peine avait-il franchi le seuil, il a reçu des coups de machette à la tête et s’est effondré.
Les assaillants ont pris la fuite, laissant le jeune élève dans une mare de sang. Transporté d’urgence au CHU de Bouaké, Papa n’a malheureusement pas survécu et est décédé des suites de ses blessures le samedi 1er novembre 2025, avant d’être opéré.
La douleur est immense pour son père, Coulibaly Ibrahim, et les habitants du quartier. Le jeune garçon a été inhumé lundi 3 novembre 2025 au cimetière municipal de Bouaké, dans le quartier Air France.
La police a néanmoins appréhendé deux des agresseurs dès le dimanche 2 novembre 2025. Les autorités sont saluées pour leurs efforts visant à mettre fin aux actes de violence perpétrés par ces adolescents dans plusieurs quartiers de la ville.
Une vigilance accrue est désormais recommandée dans les zones régulièrement fréquentées par ces jeunes délinquants, notamment Kôkô, Dar-Es-Salam, Broukro, Belleville, Zone et Sokoura.

















