Les relations intimes durant le carême soulèvent souvent des interrogations parmi les fidèles catholiques. Cette question est d’autant plus complexe qu’elle touche à la fois à la spiritualité et à la pratique de la foi. Selon le Père Marius Hervé Djadji du diocèse de Yopougon, l’Église catholique adopte une approche nuancée en fonction de la situation matrimoniale des couples.
En effet, l’Église catholique distingue clairement les couples mariés religieusement des autres types d’union. Pour les couples unis par le sacrement du mariage, les relations intimes pendant le carême ne sont pas prohibées, à condition qu’elles participent au bien-être du couple et à la procréation. Le Père Djadji précise que « l’Église a un regard positif sur la sexualité et sur les rapports sexuels ». Ainsi, les couples mariés peuvent maintenir leur vie intime pendant cette période sans contrevenir à la doctrine de l’Église.
En revanche, pour les couples non mariés religieusement, que ce soient des fiancés ou des unions traditionnelles, la position de l’Église est différente. Le Père Djadji rappelle que seul le mariage religieux est reconnu comme un sacrement par l’Église catholique. Cependant, cela ne constitue pas une condamnation, mais une invitation à la réflexion sur l’engagement sacramentel. « L’Église ne met pas de pression concernant le mariage », souligne-t-il, préférant encourager chacun à suivre son propre cheminement spirituel et personnel.
K.A