La Jeunesse du Rassemblement pour la Paix, le Progrès et le Partage (JRPP) a organisé une conférence de presse le samedi 12 avril 2025 à Abidjan-Cocody. L’objectif de ce cadre est de traiter toutes les questions susceptibles d’impacter négativement le processus électoral, face au dialogue constructif entre les jeunes pour l’intérêt général du peuple ivoirien.
À cet effet, la JRPP a invité toute la jeunesse de Côte d’Ivoire, notamment celle des partis politiques et de la société civile, à répondre massivement à cet appel qui n’a pour objectif principal que le renforcement du dialogue entre les leaders de jeunesse, force incontournable du pays.
Ouattara Yedayebin, 1er vice-président de la Jeunesse du Rassemblement pour la Paix, le Progrès et le Partage (JRPP) et par ailleurs porte-parole de la jeunesse, a, au nom du Président, lancé un appel à toute la jeunesse ivoirienne à se mobiliser dans une unité d’action pour faire primer l’intérêt général de la nation à travers la promotion du dialogue, qui est l’arme des forts. « Cette rencontre est un appel pressant à l’ensemble de la jeunesse ivoirienne, en particulier à celle de tous les partis politiques, à la mise en place d’un cadre permanent de Dialogue Inter Jeunesse (CPDIJ) en vue de promouvoir le dialogue, gage de paix et de climat favorable à une élection apaisée, inclusive, équitable et transparente. Ce cadre servira d’outil de dialogue à toute la jeunesse et constituera une lucarne d’expression et de discussion sur les questions d’intérêts nationaux, notamment celles liées au processus électoral déjà engagé. Il s’agira de promouvoir des solutions concrètes afin de prévenir les violences et d’encourager l’engagement pacifique. Mettre en avant les initiatives locales et nationales qui soutiennent les jeunes dans leur rôle de bâtisseurs de demain. Réunir des jeunes de divers horizons pour discuter des sujets pour l’avenir de notre pays. Renforcer la voix des jeunes dans la prise de décision. » a-t-il déclaré.
Le CPDIJ prévoit dans les jours à venir des rencontres périodiques …
Poursuivant, il a ajouté que le CPDIJ prévoit dans les jours à venir des rencontres périodiques avec les leaders de jeunesse qui aboutiront à l’élaboration d’un livre blanc contenant l’ensemble des préoccupations des jeunes de l’opposition, du parti au pouvoir et de l’ensemble de la société civile. « Faire des plaidoiries, organiser un atelier de formation et de sensibilisation sur les causes et les impacts de la violence impliquant les jeunes, les discours de haine et les violences physiques et verbales. Établir un code de bonne conduite en période électorale. Établir un cadre de collaboration avec les institutions de la République, les représentations diplomatiques et la société civile. Proposer la création d’un Comité de veille pour la garde citoyenne comme moyen d’alerte des violences. Il est important de préciser que les travaux qui seront menés dans ce cadre seront participatifs et inclusifs. C’est pourquoi, dans les jours à venir, des courriers vous seront adressés. » a-t-il déclaré.
Les présidents Yao Bruno, président des Jeunes de l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD), et Kamara Kambour Sié ont encouragé ce cadre et attendent chacun les courriers qui seront envoyés dans les jours à venir.
Jean François Kouassi, candidat des jeunes aux élections présidentielles de 2025, a salué la bravoure des initiateurs et a rappelé la place qu’occupent les jeunes dans le processus électoral. « C’est vrai que nous sommes des jeunes des partis politiques, mais c’est nous qui sommes en activité et c’est nous qui sommes souvent manipulés et qui nous adonnons à des actes de violence, de vandalisme et de destruction. Donc, il est important que nous, les jeunes de Côte d’Ivoire, nous asseyions et renouions le contact. On ne veut plus seulement être des jeunes électeurs. On veut aussi être des acteurs, prendre notre destin en main et refuser de continuer à se faire manipuler. Nous sommes une jeunesse responsable, consciencieuse, et l’avenir de ce pays repose sur sa jeunesse, et nous l’avons bien compris. Donc, nous entendons prendre toutes nos places dans le développement de ce pays. Je veux dire aux jeunes qu’on a un bien commun qu’est la Côte d’Ivoire et je pense que les enfants d’une même famille ne doivent pas s’entredéchirer. C’est vrai qu’on peut appartenir à des obédiences différentes, mais il faut qu’on ait à l’esprit qu’on a un bien commun qui est la Côte d’Ivoire, et nous sommes tous les membres de cette famille. Nonobstant nos intérêts personnels relatifs à nos partis politiques, nous devons toujours garder à l’idée de préserver ce bien commun qu’est la Côte d’Ivoire. » a-t-il souligné
Mobio Huemin