La justice française a ordonné la libération de Gbagbo Koné, qui a choisi le Mali comme pays d’accueil pour des raisons de sécurité.
L’activiste ivoirien Koné Souleymane, connu sous le nom de Gbagbo Koné, a obtenu gain de cause devant la justice française le lundi 3 mars 2025. Arrêté pour séjour irrégulier en France, il a été libéré sans condition après une audience marquante. Son choix de rapatriement s’est porté sur le Mali, invoquant des raisons de sécurité.
Cette décision intervient après plusieurs jours de spéculations sur son éventuel retour en Côte d’Ivoire, dans un contexte politique sensible. L’affaire a suscité une large attention médiatique en raison des enjeux judiciaires et diplomatiques qu’elle soulève.
L’arrestation de Gbagbo Koné par les autorités françaises le 27 février 2025 faisait suite à son séjour illégal sur le territoire. La justice française a statué sur son cas le 3 mars 2025, lors d’une audience très attendue. Son avocat, Me Sylvain Senda, a plaidé pour une assignation à résidence sous surveillance, évitant ainsi une expulsion immédiate.
La décision des juges a été favorable à l’activiste, ordonnant sa libération sans condition. Cette issue a été perçue comme une victoire par ses partisans, tandis que ses détracteurs dénonçaient une clémence judiciaire.
Malgré les spéculations sur son retour en Côte d’Ivoire, Gbagbo Koné a opté pour le Mali comme destination de rapatriement. Selon son avocat, ce choix s’explique par des préoccupations de sécurité liées à la situation politique en Côte d’Ivoire.
« Il justifie d’un billet pour le Mali. Il peut organiser sereinement son voyage », a déclaré Me Sylvain Senda. Le militant pro-Gbagbo entend ainsi éviter tout risque de persécution ou de tensions dans son pays natal, où son engagement politique reste un sujet de controverse.
La libération de Gbagbo Koné et son choix de destination continuent de faire réagir, illustrant les tensions politiques persistantes entre la Côte d’Ivoire et ses opposants exilés.
K.A

















