Un internaute a été victime de chantage sexuel en ligne. L’auteur présumé, un jeune homme de 19 ans, a été arrêté par la PLCC et l’ANSSI.
Le chantage sexuel en ligne prend de l’ampleur en Côte d’Ivoire. NAT, jeune internaute, en a fait les frais après une interaction apparemment anodine sur Facebook. Ce qui semblait n’être qu’un simple jeu de séduction s’est rapidement transformé en piège numérique.
La victime, tombée dans le panneau d’une fausse relation virtuelle, a eu le réflexe de saisir les autorités. Une enquête a été ouverte et a conduit à l’arrestation d’un individu de 19 ans, soupçonné d’être à l’origine de plusieurs faits similaires.
Une manipulation en ligne bien orchestrée
Tout débute sur Facebook, où NAT entame une discussion avec une jeune femme se présentant comme « géreuse de bizzi ». Le ton devient rapidement intime, puis la conversation bascule sur WhatsApp. L’échange culmine par un appel vidéo durant lequel la jeune femme apparaît nue, incitant NAT à des gestes compromettants.
Quelques instants après l’appel, un inconnu contacte NAT. Il affirme détenir des images compromettantes et exige de l’argent pour ne pas les rendre publiques. La menace est claire : payer ou être exposé.
Refus de payer et signalement à la PLCC
Refusant de céder au chantage, NAT alerte aussitôt la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). Cette réaction rapide permet de lancer une enquête, en collaboration avec l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Ensemble, ils retracent les étapes de l’escroquerie.
L’auteur présumé identifié et interpellé
L’investigation aboutit à l’arrestation de BEJ, 19 ans. Le jeune homme est reconnu pour des faits similaires, notamment une autre tentative de chantage sur un certain RRK. Le même mode opératoire est observé, prouvant une méthode bien établie.
Les éléments recueillis suffisent à le déférer devant le parquet. Il est poursuivi pour menace de publication d’images à caractère sexuel et tentative d’escroquerie, des infractions prévues par la loi ivoirienne sur la cybercriminalité.